Les oeuvres des enfants

Découvrez les oeuvres des enfants qui ont participé aux ateliers chez Téoua Factory et le fonctionnement de ces ateliers.

Le plus souvent, l’oeuvre individuelle d’un enfant rejoignait à la fin d’une séance ou de plusieurs, une oeuvre collective sous forme de fresque, en fonction du nombre de participants. Ou bien, dés le départ, ils faisaient le choix d’oeuvrer ensemble sur une grande surface.

Ici l’idée – je ne faisais des suggestions que si l’enfant ou les enfants n’avaient pas d’inspiration – l’idée était d’imaginer leur propre galaxie, où chacun serait une planète, et ce, afin de développer chez l’enfant à la fois sa singularité, et, la cohabitation.

Série Les oeufs de Pâques, version « Notre propre univers »

Deux bons copains, Egoi et Gorka, étaient dans leur phase « Captain America », qu’à cela ne tienne ! Les voilà partis pour réaliser chacun leur propre version de Captain America. Les deux sont d’excellentes versions – cela dit, à mes yeux chaque oeuvre est excellente, je ne valorise jamais un enfant plus qu’un autre – chaque version contient l’interprétation et donc la singularité de chaque enfant.

Quasiment à chaque séance, les enfants choisissaient – en apprenant à faire consensus – un morceau de musique que l’on cherchait sur ma tablette, musique originale de film, chanteurs de variété, groupes, oeuvres du répertoire classique…Quand ils n’avaient pas d’idée, je leur faisais des propositions; au final, nous nous mettions toujours d’accord.

Les Masques.

La visite d’une petite voisine venue d’Espagne avec ses parents, en vacances. Le papa s’installa dans le canapé, Maman à une table et se mit à dessiner. Les « habituées » arrivèrent et la cohésion du groupe multiculturel se fit naturellement autour de l’expression artistique, notre langage émotionnel. L’idée des masques vint des enfants. Avaient-ils voulu ainsi masquer une identité propre au profit d’une expression commune et universelle ? Ou le masque était-il l’expression non de ce que l’on veut cacher, mais plutôt de ce que l’on est vraiment à l’intérieur, pour montrer qui l’on est vraiment ? Peut-être, ou pas. L’essentiel fut qu’elles « s’entendirent » sans parler la langue de l’autre. Le visage s’effaça au profit de l’être onirique.

Sur les traces de Matisse…quand il retomba en enfance.

Trouvez les leviers pour déclencher une création/expression artistique, est un moteur chez Téoua, et dans ses ateliers, elle n’a d’autre ambition que d’accompagner tout individu, petit ou grand, à trouver par lui-même, ou éveiller en lui, l’envie de s’exprimer artistiquement.

Dans ce cas précis, Xalbat – 4 ans 1/2 – avait demandé à faire des puzzles; or, les ateliers de Téoua n’ont pas vocation à utiliser des jeux éducatifs ; en revanche, un chemin s’est dessiné qui a conduit Téoua à s’appuyer sur un artiste connu – notion qui n’a pas d’importance pour les enfants et ne doit pas en avoir à ce stade – en l’occurrence Matisse, pour introduire quoi qu’il en soit, à la fois des notions en Histoires de l’Art, et, des techniques. Ici, dessiner, découper, reconstituer. Ainsi, Xalbat a créé son propre puzzle. Chaque enfant présent a, sur deux séances, créé son propre « puzzle », puis l’a mélangé et donné à refaire à un camarade. Trouver le chemin de l’autre dans sa création, en reconstituant l’oeuvre de l’autre, morceau par morceau, est alors devenu un exercice artistique et une interaction passionnante !

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