Apprendre à aider ! Parlez-en autour de vous ! « Un Européen sur quatre âgé de 16 à 85 ans est atteint d’un trouble psychique » (source PSSM). Et cela s’est aggravé depuis la crise COVID 19.
Nous manquons de tolérance à l’égard des troubles mentaux, nous manquons de connaissances en santé mentale. Si vous suivez ce lien https://pssmfrance.fr vous pourrez avoir plus d’informations sur la santé mentale et les formations en PSSM.
Dans le souci de continuer à me former pour l’exercice de mon métier d’Art thérapeute, j’ai suivi la formation PSSM (Premiers Secours en Santé Mentale) et ce, afin de me permettre de mieux appréhender les patients et patientes que j’accompagne lors des séances ou ateliers d’art thérapie et musicothérapie que je mets en place en Institutions, à la demande.
Cette formation me permet désormais aussi et vous permettrait, d’adopter des comportements plus adaptés face à des personnes proches (famille ou amis), des collègues dans votre environnement professionnel, mais également dans l’espace public.
Il ne s’agit pas de suppléer aux professionnels de santé que l’on doit contacter en cas de crise. Il s’agit d’avoir une attitude appropriée afin, comme son intitulé l’indique, d’apporter les « premiers secours ». Au même titre que lorsque l’on apporte les premiers secours en se formant au brevet de secouriste pour effectuer les premiers gestes qui peuvent sauver une vie. Tout se joue à quelques minutes prés…y compris en santé mentale.
Bien souvent, on néglige la dimension de secours quand il s’agit de santé mentale, car cela fait peur à beaucoup de personnes. On parle familièrement de folie. On dit d’une personne qu’elle est dingue, cinglée, timbrée, détraquée…Et pourtant, chacun de nous peut être concerné dans sa vie, affecté par un trouble mentale. Chacun de nous a au moins une personne dans son entourage atteinte d’un trouble mentale. Parfois, on ne le sait pas, ou on ne s’en aperçoit pas, et on colle facilement une étiquette, et on préfère se dire « Nous », « Moi » sommes normaux. Il ou elle est déprimé-e. Les mots tels que « schizo », « bipolaires », « psychopathe », « mytho », « border-line » sont passés dans le langage courant avec un implicite au mieux ironique, voire plutôt péjoratif et discriminatoire. Alors qu’il s’agit de véritables pathologies à ne pas prendre à la légère, dont il ne faut pas avoir peur, qui peuvent être prises en charge, qui peuvent se soigner, dont on ne guérit pas toujours certes, mais où il peut y avoir des améliorations, on parlera de rétablissement.